Brèves
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Ce soir à Saint-Étienne, René Marsiglia va boucler une première demi-saison sur le banc niçois. C'est contre les Verts, à l'aller, le 19 novembre 2011, qu'il avait dirigé pour la première fois le Gym, après avoir succédé à Éric Roy. Le matin du match, dans L'Équipe, il avait livré ce sentiment : « Je sais que je vais adorer. » Tu parles... Comme baptême du feu, il avait eu droit à une défaite à domicile (0-2), un match fini... à huit après les expulsions d'Ospina (22e), Mouloungui (29e) et Civelli (85e), et àune place dansla zone rouge. La zone rouge, Nice y est toujours et Marsiglia reconnaît qu'il ne s'est pas régalé autant qu'il l'imaginait. « À cause des résultats principalement, précise-t-il. Parce que travailler au jour le jour sur le terrain, préparer les matches, mettre en place les schémas, ça reste un véritable plaisir. » A-t-il prévu quelque chose de particulier pour contrer l'équipe de Christophe Galtier, avec qui il a passé le début de semaine à Clairefontaine pour l'obtention du DEPF ? Peut-être, parce que, de retour à Nice, après la séance de jeudi après-midi, il a réuni ses tauliers sur la pelouse pour une discussion qui a duré une grosse demi-heure. Il y avait là Digard, le capitaine, Civelli, Ospina, Clerc et Sablé. « J'avais besoin de connaître leur ressenti, de savoir ce qu'ils pensent de la situation et d'avoir leur avis sur deux ou trois choses qu'on peut être amenés à faire lors des dernières journées. » Marsiglia ne veut pas s'étendre mais il est clair que l'approche tactique des matches à l'extérieur a été au coeur des débats. La possibilité de réinstaller le dispositif à trois défenseurs axiaux qui a permis au Gym d'obtenir ses meilleurs résultats à l'extérieur (4-4 à Lille, 2-1 à Bordeaux) a été évoquée.
« Ce qui est sûr, c'est qu'on ne va plus se jeter dans la gueule du loup, dit l'entraîneur.Ça suffit de poser des problèmes à l'adversaire sans réussir à marquer et d'être punis sur la première occasion qu'on concède. »
Sans le dire ouvertement, Marsiglia s'apprête à tourner le dos à son credo : jouer, contrôler et placer des accélérations. C'est peut-être à ce prix qu'il sauvera le club.
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Kévin Anin absent lors de Nice-Marseille, souffrirait, selon le site officiel du club, d'une élongation au mollet droit. Pas de chance!
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Avant Nice-Marseille, Kévin Anin a ressenti une douleur au mollet droit. Il devrait passer des examens aujourd'hui pour connaître la gravité de sa blessure. C'etait la deuxième fois (après Bordeaux- Nice) que le joueur était forfait lors d'un match offciel depuis son arrivée à Nice.
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Dans la semaine, Renato Civelli avait dit préférer jouer une équipe de l’OM en plein doute. Mais il avait ajouté : « Avec leurs individualités, il restent capables de tout. » Hier, les Marseillais ont failli renouer avec le succès grâce à Mandanda dans les buts et à l’accélération victorieuse du duo Azpilicueta - André Ayew (1-0, 56e), seul danger du match devant la cage d’Ospina. Un but olympien qui est resté en travers de la gorge de René Marsiglia. « Ça m’a mis en colère, disait l’entraîneur niçois. C’est un but qui fait quand même désordre. C’est même une petite faute professionnelle. » Principal visé, même s’il ne le nomme pas, Fabian Monzon, monté aux avant-postes, pris de vitesse et effacé comme un cadet par Azpilicueta.
Dominateur, solidaire et combatif, auteur de très bonnes choses collectivement, le Gym a donc dû faire comme d’habitude : courir après le score. En multipliant les efforts, il a fini par être récompensé et cette persévérance a bien plu à Marsiglia : « En supériorité numérique (après l’expulsion de Kaboré, 45e + 2), ç’aurait été dur de s’incliner. Mais mes joueurs ont eu une bonne réaction et le petit nous a enlevé une épine du pied. » « Le petit », c’est Esmael Gonçalves, Portugais de vingt ans arrivé à Nice il y a trois ans et titularisé pour la première fois en Ligue 1. Non satisfait d’enquiquiner en permanence Mbia et Fanni, il a obtenu le penalty qui a permis à Monzon–6 buts désormais,6 penalties –d’égaliser (1-1, 76e). Un moindre mal pour le Gym, toujours englué néanmoins dans la zone de relégation, à la 18e place, à neuf journées de la fin. « Je suis frustré, répétait Marsiglia. On a eu les occasions pour marquer, mais on a encore péché par inefficacité. Un point, c’est insuffisant, même si c’est l’OM qui était en face. Compte tenu du scénario, on a perdu deux points. »
Deux points qui risquent de faire grandement défaut aux Niçois au moment du décompte final.
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Dans quelques semaines, David Ospina ne sera sans doute plus niçois. Si l’OGCN veut gagner un peu d’argent, c’est au prochain mercato qu’il doit lâcher son gardien, sous contrat jusqu’en juin 2013 et très attiré par l’Espagne. Mais le gardien colombien de vingt-trois ans a mis son avenir de côté, pour l’instant. C’est d’abord la situation de Nice, 18e du classement et donc relégable, à dix journées de la fin, qui l’intéresse. « La L 2, il n’en est pas question, dit-il. On a une mission, c’est de maintenir le Gym en L 1, et on doit tout mettre en oeuvre pour y parvenir. Finir au moins 17e avec un point d’avance sur le 18e. »
Cet objectif, de plus en plus d’observateurs le jugent trop difficile pour le Nice actuel, incapable d’enchaîner une série de résultats positifs. « C’est sûr qu’on fait une très mauvaise saison, reprend Ospina. Six victoires seulement, c’est catastrophique. Je n’avais jamais connu ça, depuis quatre ans que je suis là. Même la saison dernière, où on a fini 17e, on n’avait jamais été en position de relégable. C’est une situation compliquée, à laquelle personne ne s’attendait. »
Le président, Jean-Pierre Rivère, visait en début de saison une place entre la 8e et la 12e. On est loin du compte. « On a pourtant une bonne équipe, avec le potentiel nécessaire pour jouer autre chose que le maintien, assure Ospina. On a aussi l’envie, mais ça ne s’enchaîne jamais comme on veut. Pourtant, je reste optimiste. Ça va se jouer au mental, et on a le mental pour s’en sortir. » Nice a aussi un gardien qui, après un début de saison hésitant dû à une blessure en Copa America et à un transfert avorté (Rennes proposait 3 millions d’euros, l’OGCN en voulait 5), a désormais retrouvé toute son efficacité. « J’ai été perturbé l’été dernier, et moyen par moments, dit encore Ospina. Mais je pense être désormais revenu à mon meilleur niveau. Je ne suis jamais descendu, et ce n’est pas ici que j’ai l’intention de commencer. »
Alors l’international colombien (25 sélections) parle de dix finales à disputer jusqu’au mois de mai. La première ce soir, contre l’OM, dans un stade du Ray bouillant.
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